Ce matin là... [PV MEMBRES DE LA MEUTE DE LA CASCADE ARGENTEE]

Lueur Du Jour se réveilla, dérangée par le cri d'un Loup inconnu. Elle se leva péniblement et s'étira. Lorsqu'elle sortit de sa tanière, elle huma l'air frais du matin. Le vent lui apporta une odeur nouvelle. Elle suivit cette odeur jusqu'à trouver un grand Loup assit, le regard menaçant. Elle montra les crocs, inquiète. "Pourquoi suis-je venue, je ne vais pas m'en sortir..." pensa-t-elle.

Lueur Du Jour décida d'engager la conversation. Elle lança d'une voix glaçante :

"-Qui est-tu ? Pourquoi cris-tu ainsi, tu n'est pas seul dans la forêt ! A cause de toi, toutes les proies se sont enfuient !"

Elle le fixa, menaçante. Ce Loup, elle ne l'avait jamais vu. Que faisait-il ici ? Elle n'avait jamais sentit son odeur. Elle s'assit, le regard fixa dans les yeux de cet inconnu. A l'odeur, il était solitaire. Elle entendit un bruit derrière elle. Elle se retourna en sursaut : une ombre passa dans son dos, laissant un vent frais sur son pelage. Un frisson l'a parcourut. Elle huma l'air en vain, il n'y avait aucune odeur. Ses oreilles bougeaient sans cesse, à l'affut du moindre bruit. Elle regarda l'inconnu assit devant elle, "Et si s'était un piège ?" se demanda t-elle.

Ame perdue passé entre les arbres et entendu de loups, il s'en approcha lentement pour ne pas se faire remarquer,
il huma l'air et pu sentir Lueur de Jour, il était soulagé,
puis il recommença et remarqua qu'elle était avec un loup inconnu pour lui.
Il regarda le ciel, le soleil se levait, il regarda autour de lui, il n'y avait encore personne d'autres.
Il marcha sur une branche, les loups se retournèrent vers lui, il lécha sa patte qui saignait,
et le jeune loup se leva et s'approcha d'eux.
Vous m'avez réveiller, vous s'avez, vous n'êtes pas seul.
Il jeta un regard sur Lueur du jour plus sur l'autre louve, il les regarda et s'assis près d'eux.
Il enleva un bout de branche coincé entre ses griffes et se releva en observant jusqu'à ce qu'il entend un bruit,
mais rien ne se passée, tout était calme, juste le bruit de la rivière qui coulait et le vent.

[Hors-RP] Âme Perdue, fais attention, je ne suis pas une louve mais un loup ! x) [/Hors-RP]

Œil-de-Nuit n'en croyait pas ses oreilles. Une louve avait osé se planter devant lui, et de lui répondre d'une voix froide, de plus !
« Qui es-tu ? Pourquoi cris-tu ainsi, tu n'es pas seul dans la forêt ! A cause de toi, toutes les proies se sont enfuies ! »
A ces paroles, le mâle gris grogna. Qui était cette femelle pour se permettre de lui parler sur ce ton ? Il releva dignement la tête et répondit férocement :
« Moi ? » cracha-t-il, crocs découverts. « S'il y a quelqu'un qui fait s'enfuir le gibier, c'est bien toi ! J'ai entendu une louve faire du bruit derrière moi, et je suis persuadé que c'était toi ! »
A peine avait-il fini cette phrase qu'un deuxième loup surgit derrière la femelle. Il s'assit près d'eux, sans aucune crainte visible.. ce qui mis Œil-de-Nuit en rage.
« Qui es-tu ? Que fais-tu ? Vous venez en bande, ou quoi ?! »
Œil-de-Nuit se sentait menacé, maintenant qu'il était en infériorité numérique. Il commença à reculer lentement sans perdre son attitude agressive. Il ne fallait pas que ses adversaires présumés pensent qu'il se sentait en danger. Soudain, il s'arrêta.
« C'est chez vous, ici ? Si c'est le cas, je tiens à vous dire que cette vallée n'appartient à personne, et vous n'avez pas le droit de vous l'approprier, lâcha-t-il dans un grondement sourd. Du temps des ancêtres des plus vieux loups encore vivants, cette vallée était presque sacrée, et sachez que je défendrai cette terre pour qu'elle reste libre à tous. Plus au Nord, il y a la Montagne Céleste : allez-vous y installer, si ça vous chante. » Il ricana. « Enfin, si vous ne craignez pas le froid. Moi, je vis près de la Cascade Argentée. J'insiste, cette terre doit rester libre. De toute manière, les loups solitaires vous chasseront s'ils trouvent que vous restez trop longtemps ici » finit-il de dire dans un rictus.

Il guetta la réaction des deux loups. Allaient-t-ils s'installer à la Montagne Céleste, ou bien ils insisteraient pour le suivre jusqu'à chez lui ? Lui-même ne saurait pas comment réagir.

Lueur Du Jour fixa le grand loup gris avec stupéfaction. Elle ne connaissait aucun des deux loups présents. Mais il fallait se montrer forte, et ne pas laisser la peur prendre le dessus. Elle lança d'un ton assuré et calme :

-Ce n'est pas moi qui est fait fuir ta proie. Je dormais et c'est toi qui m'a réveillée. Mais ce qui est fait est fait. Je m'appelle Lueur Du Jour, et je ne vois pas en quoi habiter ici soit un quelconque problème. Je n'irais pas vivre dans la Montage Céleste, point.

Elle se retourna et lança à l'adresse du loup qui venait de s'installer à côté d'elle :

-Et toi ? Qui est-tu ?

Elle ignorait pourquoi, mais elle se sentait bien en leur compagnie.
Elle s'allongea et entreprit de se nettoyer les pattes. Elle n'avait jamais ressentit ce sentiment depuis la mort de sa mère.
Elle se sentait néanmoins observée de derrière. Mais par qui ? Cela, elle l'ignorait encore....

Ame perdue se retourna et vit une jeune louve au pelage blanc, il l'observa, puis il se retourna vers les autres louves.
Il n'avais rien a dire, il se lava et regarda en direction de la forêt, il écouta attentivement et entendit un loup arrivait lentement de la forêt, il courut a l'entré de la forêt.
Il huma l'air et pu sentir un jeune louve très près de lui, mais il ne la voyait pas.
Il sentit une lueur passé près de lui, mais rien.
Il entra alors dans la forêt et tomba, il ferma les yeux et attendit.
Des paroles tourner dans sa tête, quelqu'un lui parlais.
Plus tard, (écho), tu seras, (écho) très bon, (écho), guerrier (écho), tu auras (écho) une très belle histoire. Tu sauveras un loup ..
Le loup ouvrit les yeux étourdit, les yeux équarquillé, il décida de ne rien dire en revenant vers les louves.
Désolé, j'avais cru entendre quelques chose ..
Peut être .. sa conscience ? Ou son imagination ? Ou encore un fantôme .. ?
Il devais garder se secret et devait attendre le bon moment pour en parler.
Il s'assis près des louve et pris parole.
Je suis Ame perdue. Et vous ?

Lueur Du Jour se releva d'un bond lorsqu'elle entendit cette voix : Bonjour, je suis Myosotis.....
Ses poils se hérissèrent, puis ils retombèrent sur son échine lorsqu'elle huma l'air. Ce loup, ou plutôt cette louve lui ressemblait physiquement. Elle était blanche, comme elle. Elle mis un certain temps avant de répondre d'une voix assurée mais glaciale :

-Je suis Lueur Du Jour. Que fais-tu ici ? Tu nous espionne depuis longtemps ?

Elle ne savait pas pourquoi, mais elle était toujours ferme avec les inconnus. Elle ne supportait pas qu'on vienne l'interrompre ou l'a dérangée. Cette intruse avait intérêt d'avoir une excellente excuse. Sinon, Lueur Du Jour ne lui laisserait aucune chance. Malgré tout, elle se rassit et recommença son éternelle toilette. Elle ne supportait pas d'être sale, et puis, il faut l'avouer, c'était un bon moyen de cacher ses sentiments et de rester impassible.
Elle attendit patiemment la réponse de cette Myosotis...

• Myosotis prit le temps de contourner et de visualiser tous ces loups. La louve se dit qu'elle pourrait sympathiser, ou alors se faire des ennemis, comme elle ne savait faire que ça en matière sociale... Et puis zut, après je vais être obligée de leur parler tout le temps, qu'est-ce que j'en ai à faire, moi? Bref, une des louve blanche aussi, lui demanda avec un ton élevé:

- Je suis Lueur Du Jour. Que fais-tu ici ? Tu nous espionne depuis longtemps ?

Mais qu'est-ce qu'elle a, elle, Myo ne lui avait rien demandé, mais bon, pour répondre à sa question, la louve aux yeux noirs persans se demanda, si elle devait mentir ou dire la vérité, rho et pourquoi mentir? A vrai dire, Myosotis s'en moquait qu'elle connaissait sa vie ou non, cette Lueur du Jour n'avait pas l'air très " fute fute ". Elle décida de répondra à ses questions et puis basta:

- Ce que je fais ici? Bah je suis venue voir ce qui était la cause de mon réveil. Et je ne vous espionne pas, je vous écoutais, nuance. Et vous, pourquoi êtes vous regroupés alors que vous êtes solitaires?

La louve blanche était assez fière d'elle. Mais bon, il n'y a que la vérité qui blesse, n'est-ce pas?

Le jeune loup les regarda,
s'il faisait mieux de retourner aller se coucher ou tout simplement partir.
Non, il devait rester.
Son ventre gargouilla.
Je reviens.
Il se leva et partit un peu plus loin. Il chercha un trouva deux gros lapins.Il attendit le bon moment et se rapprocha de plus en plus lentement, puis il leurs sauta dessus les deux lapins entre les pattes, il mordit la nuque des deux lapins et les dévora.
Il fini son petit repas. Il alla vers les jeunes louves mais traça et alla vers la rivière non loin de la.
Il s'approcha et bus un peu, il regarda les louves de loin puis la forêt et il retourna près d'eux.
Il leva la tête, le soleil se lever, plein de nuage gris dans le ciel.
Ils se regardèrent tous, et la pluie commençait a tomber doucement.
Elle rester sur le même rythme. Il commença a faire sa toilettes en les regardant.

Lueur Du Jour observa la jeune femelle qu'elle avait devant elle, elle se demandait d'où elle venait. Elle se releva et dit :

-Nous aussi nous avons été réveillés par un bruit, plus précisément, par le cri d'un loup. Mais bon, nous avons fait connaissance.

Tout en disant ses paroles, Lueur Du Jour s'approchait de Myosotis. Elle commença à la reniflée. Lorsqu'elle vit Âme Perdue revenir, elle lui lança d'un ton enjoué :

-Tu aurais pu nous ramener quelque chose à manger ! J'ai faim moi.

Puis, elle lança à l'adresse de Myosotis :

-Et toi ? Tu as faim ? Je sais que l'on ne se connait pas, mais tu m'inspire confiance. Je ne me trompe jamais, tu fera de grandes choses.

Elle lui adressa un clin d'œil et s'assit à côté d'elle.

• Alors qu'elle attendait sa réponse, Myosotis regarda bien autour d'elle, elle avait déjà vu ce paysage... Mais oui, mais bien sur! Ce paysage et l'endroit où sa meute s'est faite attaquée par les humains, et où sa mère est morte, et... et où une cicatrice s'est installée sur son visage. Elle se rappelle de se moment comme si c'était hier, les arbres dénudés de feuilles, la neige, partout. Et au loin, les humains arrivant avec leur armes tranchantes et des longs machins qui font POUM et qui vous fais tomber par terre, inerte. Les yeux de la louve aux pelage long et blanc, se voilèrent de tristesse. Peut être, la louve d'en face ne l'avait pas vu car elle lui dit:

- Nous aussi nous avons été réveillés par un bruit, plus précisément, par le cri d'un loup. Mais bon, nous avons fait connaissance.

"Nous avons fait connaissance"? Des loups solitaires faisant connaissance? Mais ils ne vont pas bien dans leurs têtes eux! pensa-t-elle en même temps que sa tristesse fut remplacée par l'étonnement. Myo' allait lui répondre quand le plus petit des mâles arriva des bois. Lueuuur du... Elle ne savait plus quoi finit par lui couper son élan:

- Tu aurais pu nous ramener quelque chose à manger ! J'ai faim moi.

Mais vraiment, Myosotis pensait que cette louve n'allait vraiment pas bien dans sa boule! Elle fait connaissance avec des loups solitaires, elle se permet de donner l'ordre à un autre loup solitaire d'aller chercher à manger... M'enfin, elle n'eut pas le temps de réagir, que cette pipelette se remit à piailler:

- Et toi ? Tu as faim ? Je sais que l'on ne se connait pas, mais tu m'inspire confiance. Je ne me trompe jamais, tu fera de grandes choses.

La louve aux yeux ténèbres, n'en revenait pas. Non, elle n'avait pas faim, elle sait se nourrir toute seule, non? Myosotis finit d'analyser ses dernières paroles, "tu m'inspire confiance." QUOI? Elle n'a pas bien entendu, elle, digne de confiance? La louve qui disait qu'elle ne se trompe jamais, et ben là, elle fait une grosse erreur. Avant que Myo ouvre la bouche, Truc de Jour lui fit un clin d'oeil:

- Écoute, je sais que cela par de bon sentiments, mais je ne suis pas digne de confiance, je suis une erreur de la nature, tout le monde me connaissant le sait, donc, je suis désolée, mais moi et la confiance... Tu vois, rien que le mot confiance me dégoute. Mais tu sais, la vie est un long fleuve, mais encore faut-il savoir nager.

Sur ces paroles, la louve blanche s'écarta de deux queue de renard et s'assit pour "admirer" le paysage.

Lueur Du Jour, sourit.Cette Myosotis ne voulait pas d'aide, tant pis pour elle. Elle se releva doucement, s'étira et lança :

-Je vais chasser...

...Elle était à présent devant le lac. Elle huma l'air et tendit l'oreille : un écureuil se promenait à quelques mètres d'elle.
Elle s'approcha discrètement, sa robe blanche se confondant avec la couleur blanchâtre de la neige. Là, sous un pin, le rongeur cherchait sa nourriture. Elle s'approcha lentement. L'écureuil tendit l'oreille, Lueur Du Jour s'arrêta. Après quelques instants, le petit animal se remit à ses occupations. La jeune louve lui sauta dessus lorsqu'il se retourna. Pris au dépourvut, il n'eut aucune chance. Lueur Du Jour l'acheva d'un coup de dent.
Elle prit sa proie dans sa gueule et alla près du lac. Par chance, il n'était pas gelé. Elle s'allongea, posa son gibier devant elle et se mit à le dévoré. Sa chair croquait entre ses dents.
Elle finit son repas et alla s'abreuvait. Elle revint vers les trois loups qu'elle avait laisser quelques temps auparavant.

Œil-de-Nuit ne put réprimer un sourire. Il avait été seul depuis beaucoup trop longtemps, et voilà qu'il retrouvait la compagnie d'autres loups avec plaisir. Il n'avait même pas choisi de côtoyer à nouveau des camarades de son espèce. Le destin l'avait simplement amené à rencontrer des loups, à faire leur connaissance, à les apprécier, à leur faire confiance instinctivement. Jusqu'où cette simple rencontre dans la Vallée de Brume les amèneraient, tous ? Peut-être avaient-ils de grandes choses à accomplir, ensemble...
Soudain, le grand mâle gris se rendit compte qu'il avait retrouvé quelque chose qu'il n'avait pas éprouvé depuis bien longtemps. Un semblant de rêve. L'ambition de vouloir signifier quelque chose pour ces loups. Et surtout, la peur de se retrouver à nouveau seul.

Œil-de-Nuit abandonna le tourbillon infernal de ses pensées afin de se concentrer sur les loups présents. Il était resté en retrait, presque invisible, mais n'avait pas cessé de les observer. Une jeune louve, Myosotis, était arrivée. Blanche comme neige, la silhouette harmonieuse, elle était plutôt jolie malgré l'effroyable cicatrice qui balafrait sa figure. Elle n'était pas très amicale avec les autres loups : elle avait franchement décliné l'offre de Lueur du Jour et se disait elle-même indigne de confiance. Avec amusement, Œil-de-Nuit songea qu'il aurait fait de même.

Le retour de Lueur du Jour rappela au mâle à la fourrure argentée qu'elle avait totalement ignoré sa question.

« Au fait, tu ne m'as pas répondu. Vivez-vous ici ? »
Il s'assit et commença sa toilette. Ces derniers temps, il avait négligé sa fourrure, n'accordant plus d'importance à l'image qu'il offrait aux autres loups.
« Si c'est le cas, reprit-il, comment faites-vous les soirs de brume ? La plupart des loups sont tétanisés rien qu'en entendant la vieille rumeur, vous savez, sur les mystérieuses silhouettes qui surgissent de nulle part. »
Il leva les yeux au ciel. Il avait beau être souvent venu ici, il n'avait jamais rien vu de tel. Manque de chance ? Peut-être. Il était tout de même curieux d'en savoir un peu plus sur ces loups.

• Myosotis qui était toujours assise, repensa comment elle avait répondue à Lueuur du Machin et sourit. Quelque chose troubla ses pensées, des yeux, qui l'observait. C'était le plus gros des mâles, on voyait que malgré les années passées en étant solitaire, ses muscles étaient toujours aussi voyant. La louve blanche, le regarda de haut en bas, il était, en fait, pas moche. Mais qu'est-ce que je dis, moi! N'importe quoi! se dit-elle dégoûtée. Il l'observait toujours, il s'arrêta subitement sur sa cicatrice. Tout à coup, Myo' se sentit gênée et baissa la tête, pourtant, ce n'était pas de son habitude de se replié aux autres loups, qui avait eu malheur de regarder sa cicatrice. Quand elle releva sa tête, elle reposa ses yeux noirs sur ce loup, il la fixait avec amusement. En parlant de ce loup, comment il s’appelait? Elle se leva, et s'assit à côté de lui.

- Bonjour. D'où viens-tu?

Parfait. Comme elle n'avait posé qu'une question, Myosotis était sûre qu'il allait répondre à la bonne. Elle attendit la réponse en le fixant d'un regard, comment dire, diabolique.

[C'est court! T.T]

Lueur Du Jour sursauta lorsque le grand loup lui demanda "Vivez-vous ici ?". Elle s'assit, la tête haute en inspirant une grande bouffée d'air frais. Elle répondit quelques secondes après :

-Oui, personnellement, je vis ici. Les autres, je ne sais pas. Mais je suppose, ils ont l'odeur de la vallée.

Elle sourit, puis, se rappelant son autre question, elle ajouta d'un ton calme mais plein d'assurance :

-Je ne crois pas à ces histoires. Se sont des contes pour effrayer les jeunes louveteaux. Mais c'est peut-être vrai, enfin, je veux dire, qu'un loup solitaire vit ici et effraie les autres habitants de la forêt. Mais je n'ai jamais eu peur de quiconque et surtout pas de ce loup-là.

Elle observa le grand loup se nettoyer. Tout à coup, Myosotis vint s'assoir à côté de lui, elle sourit, contente qu'elle se "lache" avec un autre loup. Elle avait l'air "refermée sur elle même".

La jeune louve répondit enfin à sa question. Ainsi, elle vivait donc ici, et les autres loups aussi, sûrement ! Œil-de-Nuit laissa échapper un grognement. Il n'aimait pas bien que des loups s'installent ici de façon définitive. Il aimait ce lieu, appréciait son calme, la solitude près de la rivière, les siestes au pied d'un chêne. Qu'est ce que cela deviendrait si des loups s'appropriait ce terrain ?

« Vous ne pouvez pas vivre ici. Je veux dire.. Ce n'est pas un endroit pour vivre. Vous pourriez vous faire attaquer : il suffit que d'autres viennent en majorité numérique et vous êtes cuits. Il n'y a pas de surface de repli, ici, et vous pourriez vous faire tuer beaucoup trop facilement. »

Il en rajoutait des tonnes, il le savait : certes, le terrain n'était pas propice à la défense, mais ce n'était pas comme si chaque individu risquait de se faire égorger à chaque instant. D'ailleurs, qui pourrait bien les attaquer ?

Il n'avait pas vu Myosotis arriver : la louve blanche s'assit près de lui, et elle ne quittait pas des yeux.

« Bonjour. D'où viens-tu ? »

C'était la seule chose qu'elle demandait. D'où il venait. Comme si le reste n'avait aucune importance pour elle... Il sourit lorsqu'il songea qu'elle s'exprimait avec des phrases très brèves, et à côté il avait l'impression de faire des discours à chaque fois qu'il ouvrait la bouche.
Il se ressaisit : décidemment, il souriait beaucoup trop depuis cette rencontre. Retrouvant peu à peu son caractère d'autrefois, il rétorqua d'un ton plat :

« Loin d'ici. »

Il ne voulait pas la blesser à cause de l'absence de chaleur dans sa voix, mais la présence de Myosotis le perturbait. Elle paraissait beaucoup trop pleine d'assurance à son goût.

- Je vis près de la Cascade Argentée. Pour le moment, en tout cas, fit-il calmement.

Un vent glacial s'engouffra dans la vallée, ébouriffant la fourrure des loups au passage.

« Et toi ? »

Il ne savait pas pourquoi, mais il avait envie de savoir. Vivait-elle ici également ? ... Avec qui ?

Lueur Du Jour fixa longuement Œil De Nuit. Puis elle finit par répondre :

"Oui, mais qui pourrait bien nous attaqués ? Il n'y à presque personne ici. Mais tu as raison. De toute façon, je ne me suis pas installée ici définitivement..."

Elle remarqua alors que le grand loup ne l'écoutait pas. Il était bien trop occupé à bavarder avec Myosotis. Elle sourit et tourna les talons.
Elle alla s'installer aux côtés d'Âme Perdue. Elle se nettoya les pattes, puis remontant lentement jusqu'au dos, elle observait discrètement Myosotis et Œil De Nuit.

Elle se demanda si un jour, elle aurait une meute. Puis elle réfléchit :
"Œil De Nuit est grand et fort, il ferait un excellent Chef. Âme Perdue est un excellent chasseur, Myosotis est très maline et elle à du caractère."
Mais elle se dit que cela serait trop beau pour être vrai. Mais elle se jura qu'elle serait prête à mourir pour sauver sa meute.
"Jamais je n'abandonnerais ma meute, jamais je ne serait lâche face au danger..."

• Myosotis attendait toujours la réponse d'Oeil-de-Nuit, tient, c'est bizarre elle a retenu son nom... Ce n'était pas comme Lueur de... de... Oh, et puis zut! La louve blanche vit le sourire charismatique du grand mâle. Elle vit qu'il essayait de chasser une pensée précise, elle le sentait. M'enfin, après tout, ce n'était pas son problème. Bref, le loup à côté d'elle, lui dit d'un ton plat:

- Loin d'ici.

Waw, il ne lui avait jamais parlé sur ce ton, elle se dit que la pensée qu'il avait chasser devait être en rapport avec elle. Pourquoi pensait-il à elle? Myo' n'aimait pas ça, jamais un loup ou une louve ne penserait à elle, elle est tellement... Rien. Bon, la solitaire règlerai ce problème plus tard, là n'était pas le soucis. En fait, il n'y avait pas de soucis à part ce ton que Myosotis n’appréciait pas des masses... Elle sentit une petite odeur de regret, peut être Oeil-de-Nuit se sentait mal de lui avoir parlé sur ce ton. En tout cas, il reprit calmement:

- Je vis près de la Cascade Argentée. Pour le moment, en tout cas.

Ah, la louve au pelage neige avait raison, le ton de sa voix s'était adoucit. Mais pourquoi ce "Pour le moment, en tout cas."? Cela voulait-il dire qu'il allait partir? Myosotis ne voulait pas, même les autres, elle ne voulait pas qu'ils partent, elle se sentait bien avec eux, comme une deuxième famille même si cela faisait quelques heures qu'ils venaient de se rencontrer. Ça lui ferait trop de mal de repartir seule, en solitaire. Elle voulait bien rester avec eux, qu'ils l'aime ou non. Un brise fraîche vint déranger sa fourrure bien en place. Alors qu'elle allait se passer quelques coup de langue sur son poitrail blanc, Oeil-de-Nuit enchaîna:

- Et toi ?

Tient donc, il lui posait des questions? A elle? C'était bien la première fois, en la connaissant un peu, qu'on l'interrogeait! Bon, fallait-il qu'elle réponde au loup gris.

- Je viens de la forêt à côté d'ici, j'ai un abri qui me protège quand il neige ou qu'il y a beaucoup de vent.

Bah voilà, ce n'était pas si compliqué que ça!

Crystal De Jour marchait dans le froid, malgré qu'elle ne le sentait pas, habitué à vivre dehors, toute seule, elle était très in-dépende. Elle est trouillarde, mais Crystal de Jour apprit en quelques années à vivre toute seule, se nourrir, elle se méfiait de tout, surtout des hommes qui lui font horriblement peur. Elle humait l'air de l'herbe recouverte de glace craquantes sous ces pattes, quand tout un coup, elle vit une souris, elle commença à lui courir après, Crystal de Jour essaya de lui donner un coup de patte, mais la souris accéléra, et réussit à esquiver sa patte, Crystal de Jour ayant très faim, ne voulait pas laisser tomber, et ne l'a laissa pas filer, elle continua de l'a suivre, car elle avait une faim de loup, elle courait courait derrière en fixant bien le sol que la souris piétinait et fonça sur un loup...
"Désolé, Désolé, je ne voulais pas, je..je ne regardais pas où j'allais..."
Crystal de Jour était très nerveuse et avait très peur, elle bégayait horriblement...

Le jeune loup s'était couchait et endormit. Personne ne l'avais remarqué.
Il ouvrit l'oeil lentement, le soleil était lever, il entendit les louves parlaient. Il se releva.
Il huma l'air, et sentit une autre louve ..Il releva la tête lentement, et s'ébroua. Il les regardèrent. Sont ventre se mis a gargouiller.
J'ai du faire une assez longue 'sieste'. pensa-t-il. Il se leva, et s'inclina, puis il partit ..
Le louveteau avez les pattes toute engourdie.Il ne faisait pas totalement jour, d’ailleurs il y avait encore quelques étoiles dans le ciel. Il vit un lapin de loin. Il avait faim. Le loup vint devant la rivière un lapin à la gueule. Il le dégusta vite. En ce moment il avait sans cesse faim..Il revint vers les louves, du sang de sa dernière proie encore sur son museau. Une souris passe, et une jeune louve se cogna contre lui.
Désolé, désolé, je ne voulais pas, je .. je ne regardais pas où j'allais...
Il la regarda et dit :
Ce n'est rien ..
Ame perdue regarda autour de lui, aucun mâle, juste des femelle. Cela le mettez mal à l'aise, il ne le s'avais même pas pourquoi ..Il regarda encore la jeune louve qui venait d'attraper sa souris, elle se tourna vers lui, il regarda ses beaux yeux et se retourna vers Lueur du jour, et se coucha.Cette conversation était, froide, il n'avais rien à dire, rien à faire, il se demander que faisait-il là.Il baissa là tête jusqu'à entendre enfin un loup, qui aller démarrer la conversation ..

« Je viens de la forêt à côté d'ici, j'ai un abri qui me protège quand il neige ou qu'il y a beaucoup de vent. »

Ainsi, Myosotis venait de la forêt ? Pas étonnant qu’il ne l’ait jamais rencontrée. Œil-de-Nuit n’appréciait guère le côté renfermé des forêts, souvent sombres et humides… Il ne s’y engouffrait que lorsqu’il n’en avait pas le choix. D’un autre côté, il est vrai qu’elles offrent une certaine sécurité, bien plus que les plaines plates et sans relief qu’il préférait… Mais le grand loup n’arrivait pas à se défaire de l’image inquiétante qu’il avait des forêts. D’ailleurs, l’idée que Myosotis vivait là-dedans ne lui plaisait pas trop…

Œil-de-Nuit se redressa : il n’avait pas l’habitude de rester immobile aussi longtemps, et il avait besoin de se dégourdir les pattes. Il fit quelques pas avant de se rendre compte qu’il venait de quitter le groupe de loups sans dire un mot. Il se retourna, confus, et s’apprêta à dire qu’il partait. Il ouvrit la gueule pour parler, mais pour la première fois de sa vie, il ne dit rien.
Il n’avait plus envie de rester seul. Il venait de faire de nouvelles rencontres, et il n’avait pas envie de les abandonner pour retrouver sa vie paisible, peut-être un peu trop, de loup solitaire et associable. Il avait mauvais caractère, mais ça n’avait pas l’air de gêner ces loups-là… Sans oublier la sécurité qu’apportait une vie en groupe. Non, il fallait qu’ils viennent avec lui. Il regarda la louve au pelage de neige avec laquelle il avait parlé. Myosotis, surtout. Il ne voulait pas la quitter.
Il se racla la gorge, mais cela ressemblait plus à un grognement qu’autre chose. Tant pis. Il devait se lancer..

« Ecoutez-moi… Je ne sais pas où vous vivez, ni où vous comptez passer la nuit qui s’approche à grands pas. Je ne sais pas non plus si vous menez, comme moi, une existence solitaire et peut-être vide de sens. Mais ce que je sais, c’est qu’il a toujours été plus sage de vivre en groupe que de vivre seul… Si vous en avez envie, je connais un endroit assez agréable, près d’une cascade aux reflets argentés, avec suffisamment de gibier pour tout le monde. Ça ne vous engage à rien, mais passez au moins la nuit là-bas, nous serons plus en sécurité qu’ici, en tout cas… »

Il fit glisser son regard sur les quelques loups présents. Il ne savait pas comment ils allaient réagir, mais il espérait qu’ils le suivraient. La solitude lui pesait depuis trop longtemps, et il ne s’en était même pas rendu compte…

La franchise ne consiste pas à dire ce que l'on pense, mais à penser ce que l'on dit.

• Pendant un long moment, Myosotis pensa qu'elle devait rentrer de là ou elle venait avant de trop s'attacher à ces loups. Enfin, s'attacher, dans le sens de ne pas se retrouver seule, quoi. Après qu'elle soit amie ou pas avec eux, elle s'en foutait. Mais elle aimait bien parler avec Oeil-de-Nuit, si on pouvait appelé leur conversation, une conversation...

Alors que Myo' rêvassait, elle fut surprise que son interlocuteur se lève d'un coup et s'en aille. *Et puis tant pis, on n'allait pas rester éternellement tous réunis...* Elle entreprit de regarder les autres loups qui discutaient entre eux et n'avait pas vu l'escapade du grand mâle. Elle allait, elle aussi, partir et retrouver son abri chéri dans sa forêt natale. Mais, Oeil-de-Nuit se retourna d'un seul coup et se racla la gorge. *Oh non, encore un discours à en dormir debout!*

- Ecoutez-moi… Je ne sais pas où vous vivez, ni où vous comptez passer la nuit qui s’approche à grands pas. Je ne sais pas non plus si vous menez, comme moi, une existence solitaire et peut-être vide de sens. Mais ce que je sais, c’est qu’il a toujours été plus sage de vivre en groupe que de vivre seul… Si vous en avez envie, je connais un endroit assez agréable, près d’une cascade aux reflets argentés, avec suffisamment de gibier pour tout le monde. Ça ne vous engage à rien, mais passez au moins la nuit là-bas, nous serons plus en sécurité qu’ici, en tout cas…

Pour la première fois, Myosotis écouta ce que disait le loup à la langue bien pendue. Ses yeux se voilèrent de tristesse. Elle repensa à son ancienne meute, morte. Sa mère avait reçu un coup de fusil dans la poitrine juste ici, dans cette vallée. Peut être même là où elle était assise. Il fallait à présent qu'elle oublie et qu'elle passe à autre chose. Il ne fallait pas qu'elle s’apitoie sur son sort. En regardant autour d'elle, elle croisa le regard d'Oeil-de-Nuit et vit de l'espoir et de la crainte. Elle s'avança vers lui se positionna à côté et elle s'assit sa queue enroulant ses pattes. Et elle déclara avec un ton neutre et sûr.

- Je suis partante.

/HORS RP/ Précision : vu que c'est le RP de "début" et que personne n'est là, on a décidé de continuer le RP en faisant comme si tout le monde était d'accord. Plaignez vous à Myosotis si vous n'êtes pas contents, c'est elle qui m'a forcée ! è.é
PS : A partir de ce RP, n'importe qui appartenant à la meute de la Cascade Argentée peut répondre (et DOIT répondre, d'ailleurs :O) /HORS RP/

Lorsqu'il vit les loups s'avancer vers lui en signe d'accord, Œil-de-Nuit sentit son coeur s'alléger. D'un autre côté, il ressentait une gêne s'installer en lui : il avait le sentiment d'avoir fait une très grosse erreur... Faire découvrir son havre de paix à des inconnus n'était peut-être pas la meilleure des choses. Il jeta un regard soupçonneux sur le groupe de canidés. Ils n'avaient pas vraiment l'air d'une menace, bien au contraire, mais le loup gris ne pouvait chasser sa méfiance habituelle. Il ne pouvait plus faire demi-tour, de toute manière.

Alors, sans attendre, il s'élança sur la terre meuble de la vallée, emmenant cette petite horde vers son territoire. Derrière eux, le soleil se couchait dans une myriade de couleurs, éclairant le sentier de ses derniers rayons. Leur course les amena jusqu'à l'endroit qu'Œil-de-Nuit appréciait le plus au monde : le terrain était propice à la chasse, et la brume d'eau venant des cascades rafraîchissait agréablement bien. Un endroit si tranquille en apparence..

« Il va bientôt faire nuit. »

Le mâle se contenta de cette phrase pour leur annoncer qu'ils étaient arrivés. Qu'ils fassent ce qu'ils veulent ! Pour sa part, il s’asseya face au coucher de soleil, admirant les milliers de teintes différentes qui se peignaient sur l'horizon.

• Myosotis attendit la réponse des autres loups. En attendant, elle se demanda ce que ferait Oeil-de-Nuit si tous les autres n'étaient pas d'accord. Elle ne put s'empêcher de rire intérieurement. BREF. Pendant que ses pensées sadiques partaient, les autres canidés évoquèrent leur accord en suivant le grand mâle.


Pendant qu'Oeil-de-Nuit se trémoussait devant le couché de soleil, elle visita un peu les alentours, c'était si beau, la cascade scintillait aux dernier rayons de soleil, la louve revint vers lui, se coucha à quelques queues de renard et lui demanda d'un ton chaud, mais froid en même temps:

- Alors, c'est ici que tu habites? Pourquoi as-tu voulu nous emmener sur ton territoire?

En attendant sa réponse, Myosotis le regarda de ses yeux noirs mystérieux et se dit que c'était plutôt pas mal ici et qu'elle appréciait la présence d'Oeil-de-Nuit.

[Ouah que c'est court, désolée!!]